In ze Pyrénées... en 2009

Juillet: Pic d'Anie

C'est lorsque tombe le dernier bulletin samedi à 18h que je me décide: les images satellites ont l'air de montrer que le front orageux est passé sur la partie Basque. Ce qu'a confirmé mon passage palois, où tout était complètement saucé!

Et, en plus d'une route chiante à partir de Pau (faut dire ce qui est), je me suis tapé un brouillard monstrueux, genre "bienvenu dans un nouveau monde". La montée à Lescun a été assez longue (vue à 5m...).

 

Nuit à Lescun dans la voiture (top confort!). Départ du parking de Labérouat à 8h20.Une discussion avec un couple m'apprendra que les bêtes sont montées hier...  le chemin en forêt est donc ultra boueux! Mais la brume rend atmosphère très sympa.

 

En sortie du bois, la cabanet d'Ardinet (1570m) est bien visible mais pas les Orgues.

Je poursuis jusqu'à la cabane du Cap de la Baitch (1690m) où les bergers font la traite du matin. Ca bêle à tout va, mais ça reste gentil (le principal, c'est que ça nous donne un bon fromage dans pas longtemps! ^^).

 

Vers 2000m, alors que je ne trouve pas le "lac" d'Anie (une mare sous les névés en ce début juillet), la brume remonte d'un seul coup. J'ai failli faire demi tour étant donné que les lapiaz sans rien y voir c'est pas la joie. Mais au bout d'une dizaine de minutes, petite trouée en hauteur, je localise le Soum Couy et le pic de Countendé. Axe visé, je traverse donc les premiers névés facilement.

 

Par contre, l'arrivée au col d'Anie (la brume est restée à 2100m) est très longue... car les lapiaz sont cairnés dans tous les sens (et pas forcément avec cohérence). J'ai perdu un peu de temps pour finalement laisser "les chemins" et taper tout droit vers le pic d'Anie. Méthode efficace et rapide.

 

Enfin, croisée du chemin de la HRP (déjà fait en 2007) qui arrive de la Pierre.

La montée finale est tranquille; il y a très peu de randonneurs.

Arrivée au Pic (2504m) à midi, au dessus d'une mer de nuages.

Comme toujours c'est très venté, mais au moins ça dégage vite fait les nuages qui montent de l'Ouest.

 

Descente rapide car j'ai repéré que la brume remontait vite du côté de Lescun. Et accessoirement j'ai oublié ma boussole (sérieux, jm'en suis voulu). Donc tracer, avec la technique du "tout droit" (ça marche quand on se perd à Pau, ça marche également en montagne).

 

En repassant à la cabane de la Baitch, le berger me demande s'il faisait beau... car eux n'ont pas vu le ciel de la journée! De même pour le village de Lescun.

 

[retour]: comme les envies de fraises ou de départ en montagne, l'envie du retour c'était... la plage. Donc trempette faite sur une plage landaise en cours de route.